A l’occasion de la Journée nationale du sommeil, le COFRADE et l'UNICEF ont organisé un webinaire sur le sommeil et la santé mentale des enfants.
Pourquoi le nombre d’heures de leurs nuits de sommeil ne fait que diminuer quand celui-ci est le socle de leur futur ? Quels sont les impacts du manque de sommeil sur le développement et la santé mentale des enfants ?
Un droit au sommeil ?
Alors que l’article 31 de la Convention Internationale des droits de l’enfant (CIDE) reconnaît le droit au repos et aux loisirs, le sommeil reste au second plan et n'est pas mentionné comme un droit en tant que tel. Or, les constats des scientifiques sont alarmants : difficultés d’endormissement, fatigue chronique, méconnaissance des fonctions du sommeil, irrégularités du coucher, exposition tardive aux écrans, carences de sommeil, etc.
Son impact sur la santé mentale
Le sommeil est un indicateur et un levier de prévention de la santé mentale. Notamment, les troubles du sommeil ou de l’horloge biologique peuvent être à l’origine de troubles psychiatriques.
Aujourd’hui, un jeune sur quatre se dit déprimé, les trouble de santé mentale représentent 16 % des causes de mortalité et des blessures chez les 10 à 19 ans, et le suicide est la deuxième cause de mortalité de cette tranche d’âge.
Les propositions apportées
Renforcer la dynamique de recueil de données sur le sommeil des enfants
Engager un portage politique multidisciplinaire sur le sommeil et la santé mentale des enfants
Favoriser une culture commune du prendre soin de sa santé mentale, en ayant une attention sur le sommeil
Former les professionnels travaillant directement auprès des enfants sur leur besoins de sommeil (quantité / qualité)
Informer les parents sur les bienfaits du sommeil et les soutenir dans leur rôle
Faire des espaces de vie des enfants des véritables lieux de promotion de la santé : le cas de l’école